Le sentier Cathare
De la mer à la montagne ...
« Ce magnifique itinéraire réunit tous les ingrédients du succès. Une grande variété de paysages, des châteaux autant que l’on en veut, des petits vins à déguster dans la pénombre complice des chais, et le mystère cathare qui imprègne les lieux et les esprits huit siècles après sa disparition. »
Gérard Caubet – (Étonnantes Pyrénées)
Depuis le 13 février 2014, le Sentier Cathare est homologué sentier de Grande Randonnée par la Fédération Française de Randonnée Pédestre.
« Le sentier est doublement culturel. Le visible et l’invisible se conjuguent pour lui donner toute sa personnalité. Pas un jour sans château. Perchés sur des nids d’aigles, ils inspirent inquiétude et respect. Leur seule vue met l’imaginaire en mouvement. »
Gérard Caubet – (Étonnantes Pyrénées)
Le sentier cathare
Le sentier cathare (GR 367 et GR 367A) créé en 1985, chemine de Port-la-Nouvelle (Aude) à Foix (Ariège) sur le piedmont des Pyrénées. Ce parcours est l’un des plus emblématiques des Pyrénées. Depuis le 13 février 2014, le Sentier Cathare est homologué sentier de Grande Randonnée par la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP).
Sur les 250 kilomètres du sentier entre la Méditerranée et Foix, l’itinéraire offre une grande variété de paysages : lagunes littorales, coteaux viticoles, garrigues méditerranéennes et ses vues sur le Canigou, forêts, gorges et sommets pyrénéens…
Les châteaux dit cathares, Aguilar, Padern, Quéribus, Peyrepertuse, Puilaurens, Puivert, Montségur… jalonnent l’itinéraire. Ces citadelles du vertige, érigées sur d’impressionnants pitons rocheux évoquent une page d’histoire médiévale, le catharisme languedocien.
Les etapes
- ÉTAPE 1 : Port-la-Nouvelle / Durban-Corbières
- ÉTAPE 2 : Durban-Corbières / Tuchan
- ÉTAPE 3 : Tuchan / Duilhac-sous-Peyrepertuse
- ÉTAPE 4 : Duilhac-sous-Peyrepertuse / Camps-sur-l’Agly
- ÉTAPE 5 : Camps-sur-l’Agly / Aigues-Bonnes / Puilaurens
- ÉTAPE 5 bis : Camps-sur-l’Agly / Bugarach
- ÉTAPE 6 : Aigues-Bonnes / Puilaurens / Labeau
- ÉTAPE 6 bis : Bugarach / Quillan
- ÉTAPE 7 : Labeau / Puivert
- ÉTAPE 7 bis : Quillan / Puivert
- ÉTAPE 8 : Puivert / Espezel
- ÉTAPE 9 : Espezel / Comus
- ÉTAPE 10 : Comus / Montségur
- ÉTAPE 11 : Montségur / Roquefixade
- ÉTAPE 12 : Roquefixade / Foix
Histoire des Cathares de Michel Roquebert
Une synthèse exhaustive de trois siècles dramatiques et flamboyants. La référence indispensable.
Michel Roquebert a reconstitué avec une minutie inégalée la société cathare, son histoire et celle de sa répression, en se fondant uniquement sur les sources du temps : traités et rituels cathares, chroniques, interrogatoires et sentences de l’Inquisition, correspondances des papes, des rois et des grands, canons conciliaires, actes publics et privés de tout ordre. Cette « Histoire des Cathares », couvrant plus de trois siècles, raconte l’hérésie, sa nature exacte, son essor dans l’Europe entière et les raisons de son développement particulier dans les Etats du comte de Toulouse et des vassaux, correspondant, en gros, aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon; la croisade, lancée en 1209 par le pape Innocent III, jusqu’à la chute de Montségur en 1244; l’Inquisition, fondée en 1233 à Toulouse, pour éradiquer le christianisme dissident dont elle ne vient à bout que dans le premier quart du XIVe siècle.
Michel Roquebert, Grand Prix d’Histoire de l’Académie française, lauréat de l’Académie des Jeux Floraux et de l’Académie du Languedoc, est très connu de tous ceux qu’intéresse l’histoire du catharisme. Les quatre premiers tomes de son Epopée cathare, ainsi que le cinquième – Les Cathares, de la chute de Montségur aux derniers bûchers –, paru chez Perrin, ont été des succès, tout comme son fameux album, Les Citadelles du vertige (1972) ou Montségur, les cendres de la liberté (1992), et La religion cathare (2001).
Sur le sentier: le célèbre village de Cucugnan et son curé
Le Sermon du Curé de Cucugnan
Un jour, un magistrat lyonnais, Blanchot de Brenas, voyageait dans les Corbières. De passage à Cucugnan, un soir, à la veillée, on lui raconte l’histoire de cet abbé et de son fameux sermon. Séduit par ce conte, il le traduit en français, en rajoute certainement un peu et le fait paraître en prose dans « La France Littéraire », en 1859.
Ce conte attire l’attention de Roumanille, un poète provençal. Il s’en inspire à son tour, écrit « Le Curé de Cucugnan » en prose provençale et laisse Cucugnan en Provence.
Le Sermon du Curé de l’Abbé Marti commence alors à faire parler de lui. Alphonse Daudet trouve matière à chef-d’oeuvre, écrit « Le Sermon du Curé de Cucugnan » et le publie dans « Les Lettres de Mon Moulin » en 1869. Le poète Achille Mir, de Carcassonne, a l’excellente idée de ramener le conte dans son cadre originel des Corbières et le réécrit en occitan et en vers en 1884.
Grâce à Achille Mir et surtout à Daudet, au disque de Fernandel et celui d’Alain Barrière, au cinéma avec Fernand Sardou, notre Curé est devenu célèbre.
N’oublions pas l’adaptation libre, diffusée au Théâtre Achille Mir, à Cucugnan, du truculent Henri Gougaud qui de 1994 à 2010, a transporté les spectateurs dans le monde poétique et haut en couleurs du Curé de Cucugnan.